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Non, je ne bronze pas au soleil. Je brûle.

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Je me faisais la réflexion hier soir, sous la douche. Seulement quatre jours après mon retour de vacances effectif, pas la moindre trace de maillot sur mon corps. « Tu as bonne mine mais tu n’as pas beaucoup bronzé », observait mon père en fin de semaine dernière, alors que j’étais de passage à Toulouse après quinze jours en Corse.

« Papa, tu sais bien que je ne bronze pas », ai-je répondu du tac au tac, un peu lasse de ces éternelles remarques sur mon non-bronzage à chaque retour de vacances. Il faut dire que chaque été, c’est la même rengaine.

Au retour, comme avant le départ.

« Amuse-toi bien et essaye de nous dorer tout ça », me lancent généralement quelques bonnes âmes -qui ne pensent pas du tout à mal, je tiens à le préciser- dans mon entourage. Variante: « Ah, tu vas prendre des couleurs j’espère. » J’espère…

Comme si le signe de vacances réussies passait forcément par un teint bien mat. Comme si, au fond, ma pâleur était dérangeante. Pourtant, s’il y a bien une chose que j’ai apprise ces dernières années, c’est que m’exposer en plein cagnard ne sert à rien. Si ce n’est à me faire du mal. C’est comme ça, je fais partie de ces gens qui ne bronzent pas. « Phototype 1″, dirait ma dermato.

Au soleil, je brûle, et ce depuis toujours. Entre mes crises de lucite estivale, variables selon les années, et les coups de soleil que je me paie à coup sûr si je reste plus de dix minutes en extérieur sans protection, j’ai appris à faire attention. Enfant, ma mère nous tartinait religieusement d’indice 50 avant la baignade… Mais n’avait pas forcément le réflexe de le faire en cas de balade et autres activités extérieures. Face au souvenir de quelques érythèmes bien douloureux, aujourd’hui, même en terrasse, je ne me départis jamais de mon tube de crème SPF 50 (30 en fin d’été, soyons fous).

A l’école, j’étais régulièrement comparée à un « lavabo » ou, plus élégant, à une paire de fesses. Avec tout ça, j’ai par exemple longtemps eu du mal à montrer mes jambes que je trouvais trop blanches. Désormais, la palme revient à certains adultes qui, persuadés d’agir pour mon bien-être -« Tu es si pâlotte »- m’enjoignent  encore parfois à me « forcer », « petit à petit », à « accoutumer » ma peau au soleil. « J’avais une amie, plus blanche que toi encore. Elle s’est exposée progressivement. Au début elle a un peu rougi, oui c’est vrai, mais au fil des ans, sa peau s’est habituée. » Vous m’en direz tant.

Au risque de passer pour la pénible de service, j’aimerais quand même rappeler qu’une peau grillée par le soleil est loin d’être une peau en bonne santé. Et si elle évite miraculeusement le mélanome, elle finira par se couvrir de taches et se flétrir comme un pruneau -merci les radicaux libres. Je suis d’ailleurs toujours surprise, malgré les campagnes de prévention, d’avoir affaire à des discours alliant soleil et esthétique.

Moi je choisis la santé -ainsi que mon confort. Et maintenant, je porte même des shorts.

NB. Mes produits solaires préférés spécial peaux pâles: Réflexe solaire Avène SPF 50+ (facile à glisser dans n’importe quel sac), Expert anti-âge solaire WetForce Shiseido (efficacité renforcée du produit au contact de l’eau et/ou de la transpiration, une chouette innovation), Photoderm Bronz huile sèche 50+ Bioderma. Sans oublier: un bon parasol!

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